Au mayen familial d’Estelle et Xavier, il y avait déjà tout.
Le charme montagnard.
Le calme et l’isolement.
Le soleil et le dégagement sur le paysage alpin.
Le rapport immédiat à la forêt.
Et de très bonnes énergies.
Il y avait déjà tout, mais il y avait sans doute trop…
Au rez, l’espace de vie était encombré d’une cheminée volumineuse, d’une cuisine et de son bar massif, d’une salle d’eau trop exiguë, et d’un local technique.
A l’étage, la chambre Nord, plus petite que les deux au méridien, ne présentait pas une utilisation essentielle à la vie du mayen.
Les interventions, ciblées et les moins gourmandes possibles financièrement, ont libéré le rez et concentré les fonctions servantes dans la bande septentrionale.
Le traitement des espaces et de leurs ambiances valorisent l’existant, tout en offrant une lecture unitaire de l’ensemble des volumes intérieurs.
Quand le sapin des années quatre-vingts cesse de chanter, ce sont les animaux de la jungle qui prennent désormais le relai.
Au mayen familial d’Estelle et Xavier, il y a toujours tout.
Mais en mieux!