Dans les vignes il y avait cette maison. Dans cette maison on vivait, on faisait du vin, et on séchait de la viande. C’est comme ça qu’a demeuré, caché comme la dernière des poupées russes, un ancien fumoir. En ouvrant le couvercle de cet écrin de suie, le joyau qu’il dissimulait et protégeait depuis toujours s’est alors dévoilé, éclatant : la lumière était là! A la façon d’un bain traditionnel ottoman, cet espace confidentiel appelle, au-delà de sa fonction première dévolue aux ablutions, à se détendre, se délasser, se retrouver. A méditer. Une fois réaménagé, la relation verticale offerte par l’ancien fumoir saura mettre en résonance le ciel et la grotte. Et de ce ciel descendra le jour, l’eau, et autant de poésie et de musique que les hôtes troglodytes des lieux aimeront entendre.